Tout à fait au début, ma mère voulait que je sois médecin (rien de surprenant!!!!), la petite fille que j'étais rêvait de devenir Présidente!!! (c'est ce qu'on appelle un RÊVE), le destin a choisi que je fasse des études en pétrochimie.

Première déception, premier MOMENT FORT

Comme mes semblables, les fraîchement diplômés, les fortement démunis de la réalité du marché de travail, j'affichais haut la tête, et avec beaucoup de fierté mes trophées (diplômes, relevés de notes, et lettres de recommandation) , et je pensait que ces portes paroles longuement préparés allaient m'ouvrir les portes du recrutement. Forte était ma déception de savoir que mes ambassadeurs ne parlaient pas la langue du marché. Qu'ils manquaient d'afficher des mots clés indispensables tels que : réseau, connaissances, carnet d'adresse,...). J'allais baisser les bras si mon premier moment fort ne s'est pas présenté. "Tu ne peux pas ME faire ça, tu ne peux tout lâcher, tu es mon EXEMPLE, que ferai-je moi après". Ce sont les mots d'une jeune étudiante que j’encadrais pendant mes études, et à qui je confiais ma déception.

Cette jeune fille pour qui j'étais un EXEMPLE, allait devenir mon PHARE à chaque fois je perdais le rivage. À chaque fois que je touchais le fond, ses mots étaient le tremplin qui me propulsait vers le haut pour que l'aventure continue.

Il n'est jamais trop tard pour concrétiser un RÊVE.

Après avoir travaillé dans le domaine pétrolier, j'ai repris les chemins de l’université pour préparer un doctorat en génie des procédés et de l'environnement. Un chemin non prévu qui m'a permis de réaliser le rêve de ma mère d'être Docteur, mais sans stéthoscope !!!

Le GPS de mon parcours en détresse

Il n'y a que la ligne droite qui relie deux points, et ma vie est loin d'en être une. Depuis l'obtention de mon dernier diplôme, mon parcours est devenu imprévisible. J'ai travaillé dans différentes structures (les SSII, les laboratoires de recherche, les établissement d'enseignement), et sur des thématiques très variables allant de l'énergie, à la biochimie, ou l’environnent. J'ai manipulé des engins mesurant des mètres (pompes, fours, échangeurs de chaleurs), et des nanomètre (des nanocapteurs électrochimiques). Chaque expérience était un nouveau départ habillé d'envie de réussir, d'excitation, de challenge, mais aussi de craintes d'échouer, de peurs de ne pas y arriver.

Et les deux étaient au RDV, la réussite et aussi l'échec ! Et chaque fois, mon PHARE était là !

Aujourd’hui, je suis embraquée (grâce à Amani) dans une nouvelle expérience dans le monde de entrepreneuriat. Cette aventure me permet de vivre en permanence (chaque projet, chaque formation, chaque création de contenu) les jouissances des nouveaux départs. Elle nourrit en moi ce que je pense être l'essence de mon existence : le partage et la participation à la réussite des autres.

Quand j’étais jeune, le travail était une notion très présente dans mon éducation. J'étais brillante tout le long de mon parcours collège, lycée, et toujours présente sur le podium . Après le bac, j’ai choisi de devenir «ingénieur», et j'ai pu décrocher ce sésame après deux ans de classes préparatoires en Tunisie, avant de m'envoler vers d'autres horizons, pour concrétiser un autre rêve, et sculpter avec volonté et persévérence le trophée d'être docteur en micro et nanotechnologie d'une des plus prestigieuses universités de France .

Ingénieur/docteur ça sonne bien chez une majorité de personne!!

Heureuse et fière de mon parcours et de ma première casquette en enseignement universitaire, que j'exerçais avec beaucoup de passion et de dévouement, cette dernière n'a pas pu assouvrir l'envie et le désir de vivre des expériences challengeuses au quotidien. Je suis restée toujours en quête d'opportunités qui me permettront de clamer ce besoin.

Et c'est par simple hasard que, je rentre dans le monde de l’immobilier et à partir de ce moment-là, la LIBERTE devient un mot qui anime mon quotidien: la liberté FINANCIERE, TEMPORELLE…